|
Point de jonction
Situé au confluent des rivières Madawaska
et des Outaouais, Arnprior jouit d’une abondance
d’espaces verts et de parcs, dont le plus
beau, d’une superficie de 4,15 hectares, porte
le nom de l’ancien maire Robert Simpson et
est aménagé sur les rives de la rivière
des Outaouais. C’est à cet endroit
que les bateaux vapeurs débarquaient, en
1825, les marchandises destinées à
Arnprior. En 1851, la famille du magnat Daniel McLachlin
y avait planté un vignoble, un verger et
des jardins de légumes. L’idée
de transformer le lieu en un parc municipal s’est
fait jour à la fin des années 1940.
Depuis, ce parc est la vitrine du patrimoine naturel
d’Arnprior.
Du côté nord-ouest de la ville se trouve
Gillies Grove, l’un des derniers vestiges
de l’ancienne forêt de la province de
l’Ontario. Cette zone unique contient des
pins blancs de 175 ans ainsi que d’énormes
feuillus et tilleuls d’Amérique, entre
autres le plus gros tilleul au Canada. Le bosquet
est le refuge de divers animaux rares et insaisissables,
entre autres des tanagras écarlates, des
grands pics, des buses à épaulettes
et des chouettes rayées. Le tapis forestier
est couvert d’hépatiques, de claytonies
lancéolées, de violettes et de trilles
dressés et grandiflores. À l’été,
l’actée blanche et le monotrope uniforme
tranchent sur la luxuriante verdure du sous-étage. |
|
|
|
|
Solides assises
Les églises, maisons, immeubles commerciaux
et établissements d’Arnprior, construits
pour la plupart par des colons écossais à
l’époque des grandes scieries, constituent
son patrimoine culturel et témoignent de
son expansion économique, sociale et historique.
Fondée au début des années
1800, la ville a pris de l’ampleur en 1825
grâce à l’arrivée de 100
familles écossaises et de leur leader Laird
McNab. La collectivité a connu un nouvel
élan au milieu du 19e siècle avec
l’essor de l’industrie du bois de sciage
soutenu par Daniel McLachlin.
De nos jours, la ville compte des dizaines de maisons
et d’entreprises, dont bon nombre peuvent
être classées bâtiments du patrimoine,
qui remontent à l’époque des
premiers habitants d’Arnprior. Ainsi, l’église
anglicane Emmanuel a été érigée
en 1869 sur un terrain offert par Daniel McLachlin.
L’église St. John Chrysostom, récemment
restaurée, est antérieure à
1873. C’est en 1890 qu’a été
construite l’église presbytérienne
St. Andrew’s qui est maintenant le lieu de
culte de la congrégation Grace St. Andrew’s
de l’église unie.
Au cœur du centre-ville, de nombreux bâtiments
remontent au milieu ou à la fin des années
1900, dont le théâtre O’Brien,
la pharmacie Guardian, le bloc Campbell, la Banque
de Nouvelle-Écosse et l’édifice
le plus connu d’Arnprior, l’immeuble
D. A. Gillies, où loge le musée de
la ville et du district. |
|
|