algonquin english
about ottawa news partners photos landmarks sitemap contactus
 

Oiseaux de rivage

L’abondance des oiseaux est en majeure partie attribuable aux divers habitats de la rivière des Outaouais. Les jeunes forêts d’arbres à feuilles caduques de plusieurs petites îles et du rivage accueillent de nombreux oiseaux de forêt clairsemée comme le Viréo mélodieux, le Moqueur roux et le merveilleux Oriole de Baltimore orange, noir et blanc qui construit son nid dans les branches pendantes des ormes ou des peupliers. Année après année, des dizaines d’Hirondelles à front blanc installent leurs nids de boue en forme de gourde en dessous du pont interprovincial Long Sault. Il s’agit des mêmes hirondelles qui annoncent chaque année, le 19 mars, l’arrivée du printemps à San Juan, Capistrano. Le Goéland à bec cerclé, plus répandu, et le Goéland marin, plus rare, se reposent souvent sur les grands rochers surplombant la rivière ou les pelouses soigneusement entretenues du parc de la Confédération. Le Goéland marin est le plus gros oiseau de son espèce en Amérique du Nord. Dans les eaux calmes des petites baies, des familles de Canards colverts trouvent un abri parmi les quenouilles.
 
 

Bois canadien et blocus napoléonien

En 1796, la seigneurie de Longueuil passe aux mains d’un Américain du nom de Nathaniel Treadwell. Ce dernier cède en 1803 des terrains et deux îles à Thomas Mears, un autre Américain établi à St-André d’Argenteuil et propriétaire du premier « moulin à papier » au Canada. M. Mears construit, avec deux associés, le docteur David Pattee et un certain M. Shuter, une scierie entre les deux îles, utilisant l’énergie motrice d’un barrage hydroélectrique situé en face du Chenail écarté.
M. George Hamilton, un Irlandais du Bas-Canada, achète l’entreprise Mears en 1808. À l’issue du premier recensement officiel au Canada [1871], les scieries Hamilton [Hawkesbury Mills] sont les plus importantes au pays. Plus de 1 000 travailleurs produisent jusqu’à 70 000 pieds-planches par jour. On expédie à Liverpool le pin rouge et le pin blanc des forêts de la Rouge, de la Gatineau et de la Mattawa. La mort du dernier Hamilton [1888] marque le déclin de cette industrie dans la région.
La construction du barrage Carillon [1959-1964], cause l’expropriation de 14 rues du Chenail, 80 maisons et plusieurs autres immeubles. La Maison de l’Île et le Parc de la Confédération sont les seuls vestiges de cette période dynamique à jamais révolue. La Maison de l’Île est classée bâtiment du patrimoine historique et architectural depuis 1995.